Épisode 41 – Formation après 50 ans (1/3) – Une reconversion réussie au métier de consultante Salesforce
La France se caractérise par un taux d’emploi des + 55-59 ans équivalent à la moyenne européenne et un taux d’emploi des 60-64 ans très inférieur à la moyenne européenne (36 % au lieu de 45% dans l’UE, 52 % en Allemagne et 70% en Suède).
Les déclarations de principe pour améliorer cette situation figurent dans les multiples rapports publiés sur le sujet. Tous s’attachent à demander que les entreprises se préoccupent d’adapter les conditions de travail de leurs salariés les plus âgés d’une part et de continuer à former ces derniers d’autre part.
Qu’en est-il exactement de la formation continue passé 50 ans en France aujourd’hui ?
La question valait bien une série. Elle commence avec Laëtitia Massot qui a poursuivi avec succès une formation en ligne de 3 mois.
Je suis très contente de vous faire écouter son témoignage, intéressant à de multiples points de vue. – Elle a choisi de se reconvertir dans la tech, ce qui est inhabituel pour les femmes, et particulièrement pour les femmes de + 50 ans. – Elle a été admise dans un cycle organisé par l’association Social Builder dont la mission est de former les femmes dans les métiers du numérique. – Cette formation était spécifiquement organisée pour des femmes de + 45 ans.
En effet, sachant que les métiers du numérique manquent de talents ET n’emploient que 17% de femmes, l’initiative de Social Builderet de Salesforce répond à l’objectif de faire venir dans ce secteur des personnes disponibles et ayant des expériences et compétences acquises dans leur vie professionnelle passée.
– Vous écouterez la personnalité attachante de Laëtitia, entreprenante, curieuse, persévérante, ce qui lui a permis de valider deux certifications Salesforce.
– Pour terminer, son parcours m’a semblé exemplaire, du fait qu’elle est parvenue à exercer un métier qui lui plaît, avec des évolutions possibles et bien rémunéré.
Une initiative gagnant-gagnant (pour les entreprises en mal de candidats, pour les femmes en deuxième partie de carrière qui galèrent ) qui devrait être démultipliée et étendue à d’autres secteurs.