Pour le mois d’octobre, j’ai choisi comme thème du mois la reconnaissance des compétences.
Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre pour les entreprises, de menace sur leur emploi ou de désir de reconversion pour les travailleurs, l’idée que les compétences sont transférables devient prépondérante.
Les employeurs qui recrutent sont amenés à étendre leurs recherches à des personnes ayant acquis dans d’autres métiers et d’autres domaines d’activité une partie des compétences dont elles ont besoin. Les personnes au chômage ou en activité doivent s’appuyer sur les compétences qu’elles possèdent déjà pour construire leur projet d’évolution.
C’est ce qu’a fait Marie-Agnès qui est l’invitée de ce premier épisode. Marie-Agnès est représentative de nombre de femmes âgées de la cinquantaine : elle n’a pas travaillé en France car elle a suivi son mari qui travaillait en brousse en Afrique sub-saharienne ; elle y a vécu des situations professionnelles complexes et diversifiées ; de retour en France, elle a besoin d’assurer son autonomie financière mais hésite sur l’orientation à donner à sa recherche d’emploi. L’objectif de notre travail d’accompagnement, mon collègue Philippe et moi, était de lui permettre de se positionner rapidement sur un projet crédible, en rapport avec ses capacités, ses qualités et ses valeurs.
Ce qu’elle a parfaitement réussi, grâce à un travail de réflexion personnelle qui s’est appuyé sur un bilan de compétences, la méthode Ikigaï, la recherche des mots justes pour décrire ses talents, et grâce aux relations qu’elle a su nouer autour d’elle. Je suis fière du chemin qu’elle a parcouru et conduit à la création de son activité d’accompagnement de touristes, Colibri Voyageurs.