Ce mois-ci, je démarre une série de 3 épisodes consacrée au thème L’orientation sexuéevers les métiers du soin et du lien. Lors du premier confinement, ces métiers ont été mis sur le devant de la scène. Mais on n’a besoin du Covid pour savoir qu’on ne peut pas se passer de (je prends l’ordre d’avancement dans la vie) de sage-femmes (87%), d’assistantes maternelles (99%), d’enseignantes (67%), de soignantes (91%), d’agentes d’entretien (73%), de vendeuses (74%), d’auxiliaires de vie et de fin de vie (91%). Je féminise le nom du métier car ce sont les femmes qui, en grande majorité, exercent ces métiers. Les pourcentages entre parenthèses correspondent au pourcentage de femmes dans ces métiers.
Pourquoi cette spécialisation sexuée ? Et question corollaire, pourquoi ces métiers sont-ils mal valorisés ?
En interviewant Stéphanie, je me suis à nouveau posé ces questions. A l’issue de l’atelier insertion-emploi qu’elle a suivi à la Maison des femmes de Paris, et au cours duquel elle a pu imaginer de retravailler après une interruption pour élever ses enfants, cette femme sensible de 51 ans pense qu’elle voudrait aider, qu’elle serait en mesure d’apporter quelque chose à des personnes en difficultés. Sa bienveillance, sa douceur, les problèmes qu’elle rencontre elle-même, la portent à choisir de souhaiter secourir à son tour.
A la fin de l’enregistrement, j’ai pensé « heureusement qu’il existe des femmes comme elle » pour faire vivre des valeurs d’écoute et de solidarité. Merci Stéphanie, et tous nos vœux pour persévérer dans les objectifs que tu t’es fixés.